Le spectacle
Les personnages
Les coulisses
Les dates
Le livre d
La compagnie
Partenaires
Contact
L'histoire
Le professeur Henri Faust, un chercheur insatiable, en quête d’apesanteur, malaxe et tourne les pages de la science.
Il ne se doute pas une seule seconde que Dieu , un Ange et le Baron de Méphistophélès l’observent et mettent son Âme au centre d’un pari absurde.
Méphisto (pour les intime), descend sur terre, séduit ce bon vieux professeur et lui fait signer son Pacte 2666. (avec une goutte de son sang, cela va sans dire !)
En gage de sa bonne foi, il lui donne son corps pour jouir pleinement de ses faveurs.
Tout se déroule comme prévu, selon notre Diable de Baron !
Mais … C’est certainement sans compter sur l’apparition de la belle Margot, qui par ses charmes et la pureté de son âme remettra Henri sur la voie de la rédemption.


Note de mise en scène
Nous sommes "Bons" et "Mauvais" !

Dans notre société Judéo-Chrétienne, la question du "Bien" et du "Mal" est omniprésente.
Son discernement est le fondement de notre éducation, il est indispensable à l’évolution de l’homme.
En 2000 ans d’humanité, le monde a connu une prodigieuse ascension en matière de science, de transport et de communication.
En 2000 ans, il a aussi connu une prodigieuse quantité de guerres, de crimes et d’oppressions.

A croire que cette violence fait partie d’un équilibre !
A croire que si elle n’existait pas, la paix ne serait pas !

Dans cette histoire, la notion de dualité agit comme un fil conducteur.

Tout commence lorsque, "Dieu" défie "Méphistophélès " de corrompre l’âme de Faust.
Ensuite, Faust qui est l’incarnation de la raison, du bien, se voit confronté à son opposé, le Diable représentant des plaisirs terrestres, du mal.
Quant à Margot, la belle insouciante, l'imperturbable, elle illustre l'équilibre entre ces deux forces en opposition.
Par ses charmes et la pureté de son âme, elle remettra Faust sur la voie de la rédemption.

Le Surpassement de Soi : L'élévation et la verticale.

L’acrobatie procure une sensation d’apesanteur furtive et éphémère.
Le but est de s’arracher à l’attraction terrestre pour rester le plus longtemps possible suspendu en l’air.
Mais l’homme ne vole pas, et il retombe.

Pour le professeur "Henri Faust", l’élévation est une quête spirituelle :
celle de la connaissance absolue.

Pourtant l’homme a des limites qu’il ne pourra jamais franchir seul.

Alors comme l’acrobate appelle un porteur et devient voltigeur, plus léger, plus gracieux,
Faust emprunte le corps de Méphistophélès et se fait appeler Henri.
Il redevient plus jeune, plus élégant, plus agile,
tout en conservant son savoir.

3 niveaux de consciences sont développés :
  • l’individualité,
  • l’humanité,
  • l’universel.

Chaque stade possède sa correspondance physique.

Au commencement, Faust est un homme savant, coupé du monde, enfermé dans un labyrinthe intellectuel.
Il est : l’individualité. (acrobatie au sol et seul)

Après sa rencontre avec Méphisto, le libertin, il s’ouvre aux autres et goûte les plaisirs de la vie.
Il est devenu : l’humanité. (acrobatie, portés acrobatiques et trampoline)

Enfin, Faust tombe éperdument amoureux de Margot, l’incarnation de la pureté humaine.
Par cet amour, il gagne sa place dans les cieux.
Il atteint : l’universel. (voltige aux tissus aériens)

L’universel représenté par Dieu, est l’aboutissement de la quête de Faust.
Il m’apparaît important de le traiter de façon permanente, comme un point de repère.

D’ailleurs dans bon nombre d’œuvres sur Faust, l’Eglise est omniprésente.
Elle apparaît sous forme de lieux ou d’actes de prière, comme pour rappeler aux personnages que Dieu les regarde.

C’est pourquoi, dans "Pacte 2666", les personnages de Dieu et de l’Ange s’imposent par la musique.
Ils observent, commentent et accompagnent les personnages dans toutes leurs actions. Ils sont là, mais n’interviennent pas.



Un Conte fantastique,
une réécriture circassienne du mythe de "Faust" :
L’homme qui vendit son âme au Diable.


Sources d'inspirations pour l'écriture
Littérature :
«Le moine» de Lewis traduit par Antonin Artaud.
«Faust» de Goethe traduit par Nerval et par Malaplate.
«Faust» de Fernando Pessoa.
«Le Maître et Marguerite» de Boulgakov.
«Manfred» de Lord Byron.
«Le diable boiteux» de Le Sage.
«La divine comédie» de Dante.

Cinéma :
«La beauté du diable» de René Clair.
«Faust» de Murnau.
«La main du diable» de Maurice Tourneur.
«L'associé du diable» de Taylor Hackford.


   
webdesign by : : :  cyberstef  : : :